Une balade à vélo avec les enfants, c’est tellement plus fun pour découvrir l’île Maurice !
Cette manière écologique de se promener, permet d’explorer les trésors cachés de notre île, de rouler dans des endroits insolites, de prendre des petits chemins inaccessibles en voiture. De plus, quel bonheur de découvrir le Nord-Est de Maurice, tout en pédalant à notre rythme et au gré de nos envies. Nous avons trouvé de nouveaux paysages à Roches-Noires, au delà de la carte postale.
Suivez la famille d’Unienville dans nos aventures au Nord-Est de l’île Maurice.
La région Nord-Est : Roches-Noires
« Roches-Noires, c’est chez moi. J’y ai grandi. J’adore, ce petit coin de paradis encore préservé du tourisme de masse et peu développé.
L’originalité de cette région est qu’elle est bordée de plages de sables blancs et fins d’un côté et à l’arrière elle abrite une forêt dense et marécageuse avec des tunnels sous-terrains de laves.
Le bord de mer est ponctué de petites criques délimitées les unes des autres par des roches noires d’où son nom !
De l’autre coté de la route, dans le village de Roches-Noires, on y retrouve beaucoup de filaos (nos pins mauriciens) et des cavernes pour le moins surprenantes à découvrir. »
N’hésitez pas à nous contacter pour une balade sur mesure à Maurice. Possibilités de le faire en mode détente, en mode découverte ou une balade en mode sportif. Vous avez le choix entre des VTT classiques, des VTT à assistance électrique, ou des Fat-Bike.
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Balade à vélo en famille à Roches-Noires
J’aime trop Roches-Noires donc je vais cesser d’en faire des éloges, lol ! Je vais plutôt vous raconter notre balade en vélo que l’on a fait avec nos enfants.
Même si j’ai grandi là, je n’ai aucun sens de l’orientation ! (Je suis beaucoup trop rêveuse !) Heureusement que Laurent connaît super bien les routes, les sentiers, les passages et les endroits à visiter dans la région de Roches-Noires. Je suis donc mon guide préféré et privé.
Départ de la balade à vélo avec nos jeunes enfants
Il est 8h00 et c’est le grand départ. Il fait bien bien gris et la pluie menace de tomber. Laurent règle les selles des vélos, nous attachons nos casques, réglons les vitesses des enfants et regonflons les pneus. Nous sommes enfin prêts. Gabriel, Raphaël, Victor et Laurent sont en VTT classique. Et moi… comment dire… toujours avec mon super vélo électrique. (Je vous promet que je n’ai pas mis d’assistance électrique… quoique, peut-être un tout petit peu… 😃)
Nous logeons dans un campement côté mer. Avant d’arriver au niveau de la zone marécageuse et sauvage de Roche-Noire, il faut rouler cinq minutes sur la route bitumée.
Laurent se met à l’avant et moi à l’arrière. Nous pédalons tranquillement vers la Chapelle Notre-Dame-de-l‘Assomption, passant sur un pont d’où on peut admirer des petites pirogues traditionnelles posées sur la mer turquoise. Puis, nous bifurquons dans un petit sentier de sable un peu cabossé.
En mode VTT dans le Nord-Est de Maurice
Nous avançons sur ce chemin de sable. Pour moi c’est compliqué de faire des photos, de ne pas tomber, d’avancer, de suivre le rythme… C’est là que mon assistance électrique est importante😉.
Nous sommes vraiment en mode tout-terrain et devons contourner les roches noires, les flaques, les trous. Les enfants aiment tellement faire des découvertes à vélo ! Pédaler dans des conditions extrêmes, ils adorent.
Nous nous arrêtons deux fois car Gabriel et Raphaël ont déraillé. Laurent doit remettre la chaine du vélo en place.
Découverte du four à chaux de Roches-Noires
Nous découvrons les ruines d’un four à chaux à Roches-Noires. Nous entrons prudemment à l’intérieur. Les marches sont d’une hauteur vertigineuse et ne sont pas nivelées. Nous faisons bien attention de ne pas tomber. Laurent explique aux enfants l’histoire de ces fours à chaux. Ces fours sont les témoins d’un passé industriel très actif. Ils étaient principalement utilisés pour obtenir de la chaux qui servaient en maçonnerie. Le corail était, sous l’action du feu, transformé en chaux. D’où leurs situations prés de la mer. Ces cheminées imposantes en pierre pouvaient atteindre 800 à 1000 degrés. Plus tard, l’industrie sucrière l’utilisait pour clarifier le jus de canne et obtenir un sucre moins grossier.
Nous continuons notre route. Les petits chemins de sable se resserrent par endroit, nous forçant à faire attention aux branches des arbres et les éviter.
Visite de Trou Diable
Laurent nous fait découvrir un bassin d’eau douce fraîche et claire. J’ai un bon souvenir de cet endroit car je venais souvent ici me baigner petite. On l’appelle Trou Diable. Les habitants racontent des légendes sur ce lieu qu’ils considèrent comme étant maudit. Il y a plusieurs histoires certains affirment qu’une âme hantait les vieilles ruines de l’ancien moulin, d’autres disent qu’un enfant s’y serait noyé et d’autre soutiennent que des pendaisons auraient eu lieu dans l’ancienne bâtisse.
On dit aussi que d’énormes barracudas vivent dans le bassin… Je ne les ai jamais vu, et ne veut surtout pas les voir.
Quoi qu’il en soit l’endroit est magnifique et c’est finalement tout ce qui compte.
La visite de l’intérieur des grottes de laves de Roches-Noires
Nous roulons la tête dans le guidon dans le petit village de Roches-Noires, en direction des grottes. J’adore cet endroit. Tellement typique et authentique. Le chemin ressemble à une piste cyclable, une promenade bien aménagée et bien entretenue. Nous croisons par moment les habitants du coin ou des enfants en train de jouer.
Nous voilà enfin arrivés aux grottes.
Laurent gare les vélos sur leurs béquilles à l’entrée de la première grotte. Les enfants et moi entrons, impatients à l’intérieur de découvrir à l’intérieur ses ‘trésors cachés’. Les pierres forment ‘comme des escaliers’ qui se sont affaissés avec les années. Nous descendons avec prudence dans cette grotte naturelle. Raphaël nous ouvre le chemin avec sa torche et nous dirige. Les enfants sont étonnés de voir des stalactites et stalagmites en formation à cet endroit.
Plus nous avançons, plus il fait noir. Nous éteignons les torches par curiosité, pour jouer à se faire peur !
En rallumant la torche, des hirondelles et des chauves-souris jaillissent de leur nid et s’envolent dans un bruit fracassant. Ce sont leur sanctuaire. Les enfants sursautent de peur. Nous décidons d’avancer à pas de loup dans la grotte, c’est très sombre.
Nous découvrons un autre tunnel dans lequel il faut ramper. C’est une galerie sous-terraine.
« Les amis, les hommes des cavernes ont dû habiter là. » dit Gabriel.
« Bien-sûr qu’ils ont habité là. » rétorque son frère, Victor.
Nous ressortons à l’autre extrémité de la grotte. Et hop, on entre dans une seconde grotte et on ressort.
Ils sont ravis de jouer les explorateurs à Maurice.
Victor annonce : « Bon, c’est bon la ! On est là pour faire du vélo aussi. Il faut avancer ! ».
Petits villages à vélo, à la découverte du Nord-Est de l’île Maurice
Les enfants, Laurent et moi reprenons la route. Nous traversons des petits villages mythiques de Maurice. Les villageois ne semblent pas avoir l’habitude de voir des enfants en mode vacance et faire du vélo.
Sur la route, devant leur maison, des chiens font les gardiens. Ils attaquent tout ce qui passe devant chez eux…. Un chien me fonce dessus et essaie de mordre mes pieds. JE HUUUUUURLE et pédale à toute vitesse. A ce moment précis, j’ai largement apprécié d’être sur mon vélo à assistance électrique !!!
Nous rencontrons une vache. Les enfants essayent de s’en approcher, mais elle a peur. Ils essayent de leur donner à manger, mais elle est vraiment trop craintive.
Rouler dans les champs de canne, dans le sable et les roches… Que du plaisir !
Le terrain est changeant. Nous passons d’un terrain sablonneux, à un terrain de terre, puis rocailleux, ou encore à une surface en asphalte. Heureusement que nos deux roues s’adaptent à tout. Nous trouvons un passage entre les champs de canne. Comme c’est la saison de la coupe, il est facile de se frayer un chemin et de rouler. Les enfants se sont beaucoup amusés à monter sur les petites bosses et à redescendre. Un lièvre passe entre nos vélos ! Laurent donne un coup de frein pour l’éviter. Ila eu de la chance de ne pas finir en civet, lol !!!!
Nous arrivons ensuite à une pointe avec une rue à 180 degrés sur l’océan. Les enfants descendent de leurs vélos pour manger, boire et marcher.
Il ne fait vraiment pas beau et le vent est fort. Très agréable pour faire du vélo car il ne fait pas chaud.
Et hop, la pluie nous rattrape
Nous découvrons ensuite un chemin de terre orange, presque orange fluo. Il forme un creux avec une bosse de chaque côté. Laurent propose aux enfants de rouler en mode Free-Style de droite à gauche. Ils font 4 aller-retour. Quel bonheur, c’est trop fun avec des petits vélos !
Il est temps de nous mettre à l’abri. La pluie menace avec un gros nuage noir au dessus de nos têtes. Nous pédalons à fond la caisse. J’avoue encore une fois que mon vélo électrique m’est d’une grande aide.
Nous trouvons de grands arbres pour nous abriter.
Raphaël adore la pluie et décide de rester dessous. Tanpis si il a froid !
Après 10 bonnes minutes à l’abri, nous profitons de l’accalmie pour remonter en selle.
Nous reprenons notre route hors des sentiers battus, direction Roches noires.
Fin de la balade à vélo au Nord-Est de Maurice
Nous poursuivons notre itinéraire dans un endroit où la végétation a repris ses droits. Les crabes ont fait d’énormes trous dans le sable. Nous devons descendre de vélo et pousser car les roues s’embourbent dans la vase.
Nous arrivons ensuite au débarcadère du village de Roches-Noires. Les pêcheurs mettent leur bateau à l’eau, certains les retirent. Leurs pirogues en bois sont vraiment magnifiques.
Nous reprenons notre route, direction notre campement de Roches-Noires.
Nous arrivons mouillés, boueux et frigorifiés de notre excursion.
Laurent lave les vélos et explique aux enfants comment le faire eux même.
Nous avons passé une super journée à vélo avec toute la famille à découvrir le Nord-Est de Maurice, même si le temps n’était pas au rendez-vous.